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LE DICTIONNAIRE DES SCIENCES  OCCULTES

 

D'après J.Collin de Plancy

1391 Articles

                                                             

 WALHALLA

Paradis des guerriers chez les anciens Scandinaves. Pour y entrer, il fallait être mort en combattant. On y buvait de la bière forte dans une coupe qui ne se vidait jamais. On y mangeait des biftecks d'un sanglier vivant, qui se prêtait à la chose et qui était toujours entier.

 WALKIRIES

Fées des Scandinaves. Elles ont, comme la mythologie dont elles dépendent, un caractère très sauvage.

 WALTER

Jacques 1er, roi d'Ecosse, fut massacré de nuit, dans son lit, par son oncle Walter, que les historiens français ont appelé Gauthier, et qui voulait monter sur le trône. Mais ce traître reçut à Edimbourg le prix de son crime ; car il fut exposé sur un pilier, et là, devant tout le monde, on lui mit sur la fête une couronne de fer qu'on avait fait rougir dans un grand feu, avec cette ins­cription : Le roi des traîtres. Un astrologue lui avait promis qu'il serait couronné pu­bliquement, dans une grande assemblée de peuple...

 WALTER-SCOTT

L'illustre romancier a publié sur la Démonologie et les sorciers un recueil de lettres intéressantes qui expliquent et qui éclaircissent les particularités mysté­rieuses, les croyances et les traditions populaires dont il a fait usage si souvent et si heureusement dans ses romans célèbres. Peut-être les opinions religieuses de l'auteur anti-catholique ont–elles laissé dans son esprit un peu trop de scepticisme, peut-être est-il trop enclin à ne voir, dans les matières qui font le sujet de ses lettres, que les aspects poétiques. Il est toutefois agréable de le suivre dans des recherches aussi piquantes, quoiqu'il faille recommander de le lire avec réserve ; car il est là, comme dans ses romans, opposé en toute occasion à l'Eglise romaine.

 WATTIER (PIERRE)

Il a publié, au XVIIe siècle, la Doctrine et interprétation des songes, comme traduite de l'arabe de Gabdor­rhaman, fils de Nosar; in-12, Paris, 1664..

 WIERUS (JEAN)

Célèbre démonographe brabançon, élève d'Agrippa, qu'il a défendu dans ses écrits. On lui doit les cinq livres des Prestiges des Démons, traduits en fran­çais sous ce titre : Cinq livres de l'imposture et tromperie des diables, des enchantements et sorcelleries, pris du latin de Jean bier, mé­decin du duc de Clèves, et faits français par Jacques Grevin, de Clermont. Paris, in-8°, 1569.

 WILIS

Dans quelques contrées de l'Allemagne, toute fiancée qui meurt avant le mariage, a pour peu que de son vivant elle ait un peu trop aimé la danse, devient après sa mort une wili, c'est-à-dire un fantôme blanc et diaphane, qui s'abandonne chaque nuit à la danse d'outre-tombe. Cette danse des morts ne ressemble en rien à la danse ter­restre : elle est calme, grave, silencieuse; le pied effleure à peine la fleur chargée de rosée. La lune éclaire de son pâle rayon ces ébats solennels : tant que la nuit est au ciel et sur la terre, la ronde poursuit son chemin dans les bois, sur les montagnes, sur le bord des lacs bleus. Avez-vous rencontré, à la fin d'une pénible journée de voyage, quand vous allez au hasard loin des chemins tracés, ces flammes isolées qui s'en vont cà et là a travers les joncs des marécages? Malheureux voyageur, prenez garde! ce sont les wilis qui dansent, c'est la ronde infernale qui vous provoque de ses fascinations puissantes. Prenez garde, n'allez pas plus loin, ou vous êtes perdu. Les wilis, ajoute Jules Janin, que nous copions ici, sautent jusqu'à l'extinction complète de leur partener mortel.

 WIULMEROZ (GUILLAUME)

Sorcier en Franche-Comté, vers l'an 1600. Son fils, âgé de douze ans, lui reprocha d'avoir été au sabbat et de l'y avoir mené. Le père, indigné, s'écria «  Tu nous perds tous deux!... » Il protesta qu'il n'avait jamais été au sabbat. Néanmoins on prononça son arrêt, parce qu'il y avait cinq personnes qui le chargeaient; que d'ailleurs sa mère avait été suspecte, ainsi que son frère, et que beaucoup de méfaits avaient été commis par lui.

Comme il fut démontré que l'enfant ne par­ticipait pas à la sorcellerie, il fut élargi.

 WODEN

Dieu suprême des anciens Germains, le même qu'Odin. On laissait dans les moissons des épis pour ses chevaux, et dans les bois du gibier pour sa chasse. Les chercheurs ont trouvé que Woden,dont les races germaniques ont fait God, en se convertissant au christianisme, a de l'analogie avec le Bouddha des Indiens.

 

 

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